mardi 8 juin 2010

«Parce que je pensais qu'aimer, c'était d'ouvrir les jambes jusqu'à l'infini...»

Hier, j'ai écouté Borderline pour la 6e fois. J'ai presque plus pleurer cette fois-ci. Parce qu'avant je pleurais toujours, vraiment beaucoup. Je trouvais insupportable de voir Kiki jeune, j'éclatais en sanglot aussitôt. Hier j'ai pleurer, pas beaucoup, et pas aux même place. J'ai pleurer quand elle baise le cuisinier. Plutôt, quand le cuisinier lui fait l'amour. J'ai trouvé ça tellement beau... Et j'ai pensé à Lui, qui baise comme on fait l'amour, qui fait toujours si attention, qui à tellement toujours l'air si amoureux, Lui qui est adorable quand il a envie, mais qui part super vite quand il se réveille, le lendemain après-midi, prétextant qu'il travail. J'ai aussi pensé à l'Autre, que j'aime encore, comme une idiote, l'Autre qu'il faut que j'oublie, que je me force à oublier tous les jours, l'Autre avec qui je voudrais tant passer le reste de ma vie même si c'est impossible. J'ai eu envie de les appeler, tous les deux, pour voir comment ils vont, ce qu'ils font, si on peut faire de quoi bientôt, et dire à l'Autre que j'avais presque pas pleurer cette fois-ci, lui dire où j'avais pleuré et qu'il soit fier de moi, parce que je me prend presque plus pour une pute. Parce que oui, moi aussi, j'ai déjà penser qu'aimer c'était d'ouvrir les jambes, que si j'ouvrais les jambes, on m'aimerait, que je serais moins seule. Ça m'arrive de le penser encore des fois, mais je me reprend. J'essaie de pas faire de conneries, même si ça me manque vraiment beaucoup, mes petites histoires d'amour cute, de former un petit couple quétaine qui fait chier la terre entière avec son trop plein d'amour à longueur de journée.

2 commentaires:

L'islandaise a dit…

Je pense qu'en fait, on est toute une génération de borderline..

Séléné LaLune a dit…

probablement... C'est triste et un peu malsain...