mardi 9 février 2010

Lui...

Un gars, une fille, un divan. La fille est couchée sur le divan, le gars par-dessus, il l’embrasse passionnément. Elle le tasse un peu, le regarde dans les yeux :

-Pourquoi moi?
-?
-Pourquoi tu reviens toujours à moi?
-??!?
-Pourquoi t’es là, sur moi, à me désirer comme si j’étais la femme la plus désirable sur terre? Pourquoi tu reviens toujours, semblant t’être rendu compte que t’es amoureux de moi depuis toujours?
-!?!?!?!?
-Pourquoi tu me baise, putain?
-Heu… J’sais pas?...
-La vérité.
-J’sais pas j’te dis…
-Moi je sais…
-?!?
-C’est parce que j’suis la seule à accepter hein?
-non…
-La vérité. Dis-moi honnêtement que c’est pas pour ça…
-ok… peut-être…
-Génial c’est tout s’que j’voulais savoir.

Elle lève la tête et l’embrasse. Il ne la repousse pas. Il la prend dans ses bras. Elle pleure un peu, une larme ou deux coulent sur sa joue. Il ne remarque pas. Il ne remarque jamais. Elle est en couple. Lui non. Son chum est parti au chalet avec son père. Elle voulait revoir son ami. Il avait envie de baiser. Ils s’étaient louer un film d’horreur nul, comme toujours. Ils ne l’avaient pas écouté jusqu’au bout, comme toujours. Il s’était jeté sur elle comme toujours. Elle avait pourtant pris des précautions cette fois si. Elle avait invité une amie pour écouter le film avec eux. L’amie était venu, avait écouté et était repartie. Elle avait espérer qu’il reparte avec l’amie. Non ce n’est pas vrai… Il avait été colleux même devant l’amie, qui s’était dépêchée de partir parce qu’elle se sentait de trop. Et Elle avait vraiment envie qu’Il reste. Elle voulait vraiment passer du temps avec Lui. Elle l’aimait. Elle avait un copain, mais Elle était folle amoureuse de Lui. Ce genre d’amour qui ne se détruit jamais. Ce genre d’amour qui vous fait faire n’importe quoi. Comme tromper son copain qu’on aime aussi follement, mais pas du même amour, alors même qu’on vient de se faire dire qu’Il nous prend seulement parce qu’on est la seule qui accepte. Donc : Elle lève la tête et l’embrasse. Il ne la repousse pas. Il la prend dans ses bras. Elle pleure, un peu, une larme ou deux coulent sur sa joue. Il ne remarque pas. Il l’embrasse, plus passionnément. Il la caresse. Le ventre, dessous le chandail, plus haut, pas les seins, pas tous de suite. Il l’embrasse de plus en plus passionnément. Elle le laisse faire. Elle l’embrasse aussi. Il descend dans son cou. Elle ferme les yeux. Elle gémit. Il aime ça. Elle sait qu’il aime ça. Elle le laisse faire. Un moment. Elle le repousse. Elle le regarde dans les yeux. Elle dit :
-J’ai un copain, il faut arrêter! (Elle ne le pense pas) Je ne veux pas le tromper, je l’aime! (Ça, Elle le pense)
-Mais tu le trompe déjà! Tant qu’à avoir commencé, autant mieux aller jusqu’au bout! (Il est bandé et n’a pas envie de se masturber seul dans les toilettes, ni de se calmer)
-Mais j’peux pas faire ça!
-Pour moi…
Il la regarde dans les yeux. De ce regard amoureux qu’Elle aime tant. Il sait qu’Elle aime ce regard. Qu’Elle croit que c’est de l’amour. Il obtient se qu’il veut. Il l’embrasse de nouveau. Elle se laisse faire. Elle y prend goût. Elle ne peut lui résister. Elle n’a jamais pu lui résister. Il la caresse de nouveau, lentement. Il monte sa main sous son chandail. Elle aime. Elle frémit. Elle a toujours aimé ses mains. Il le sait. Il l’embrasse. Il lève son chandail. Elle le laisse faire. Il lui enlève son chandail. Elle l’aide. Il la caresse de nouveau. Par dessus sa brassière. Il lui caresse les seins. Il aime ça. Il aime ses seins. Ils sont gros. C’est bien les grosses filles, elles ont souvent des gros seins. C’est proportionnel. Donc : Il lui caresse les seins. Il aime ça. Elle aime ça. Elle lui enlève son chandail. Il la laisse faire. Il lui propose la chambre. Elle accepte. Il sourit. Il a réussi à la convaincre, suffit qu’Elle ne change pas d’idée à la dernière minute. Elle se sent mal. Elle ne dit rien. Il se lève. Il lui tend la main. Elle la prend. Il l’aide à se lever. Il l’attire vers lui et l’embrasse. Elle l’embrasse à son tour. Elle détache son pantalon. Il l’enlève. Il lui enlève sa brassière. Elle enlève son pantalon. Il l’embrasse. Il lui caresse les seins. Il lui embrasse les seins. Ils marchent vers la chambre dans les bras l’un de l’autre en s’embrassant. Il la couche sur le lit. Il lui enlève sa petite culotte. Il enlève son boxer. Elle se place confortablement. Il s’installe sur elle. Il l’embrasse dans le coup, puis les seins. Il la caresse encore. Juste un peu. Pas beaucoup. Il la pénètre. Elle est heureuse. Elle se sent aimée. Il ne pense pas à Elle. Elle pense à lui. Il la baise. Elle lui fait l’amour. Il joui. Elle ne joui pas. Il se retire. Elle s’assoie. Il va aux toilettes et se rhabille. Elle se rhabille et va aux toilettes. Il lui dit :
-Je vais dormir sur le sofa, c’est mieux.
-C’est pour toi. Tu serais surement mieux dans le lit, mais c’est ton choix. (Elle espère qu’il dorme collé avec elle, au moins)
-Je préfère le divan
Il se couche. Elle aussi.
Le lendemain midi Elle le réveille. Elle doit bientôt aller rejoindre son amoureux qui revient du chalet. Il l’embrasse. Il la touche. Elle dit :
-J’aime mieux pas. Je me sens déjà super mal et je le vois tantôt.
-J’ai vraiment envie de toi!
-Je me sens trop mal, j’aurais jamais due faire ça, s’est pas moi. J’me suis toujours promis de lui être fidèle. Je l’aime. Vraiment. Je lui dirai jamais et n’en parle a personne non plus stp. J’ai peur qu’il le sache et me laisse, je l’aime trop.
-Et moi tu m’aimes?
-Oui, mais c’est pas la même chose.
Il la touche. Elle le repousse. Il l’embrasse. Elle l’embrasse. Il lui tient les hanches. Elle le laisse faire. Il remonte son chandail. Elle le repousse. Elle dit :
-J’ai dit non. Pas aujourd’hui.
-Allez… (Les yeux amoureux)
Elle baisse le regard :
-Non.
-Je vais m’en aller
-Bonne idée (Son visage s’assombri)
Il va vers la porte. Elle le suit. Il met ses souliers. Elle le regarde. Il la prend dans ses bras. Elle le laisse faire. Il l’embrasse sur le pas de la porte. Elle l’embrasse aussi. Il la lâche. Il se retourne. Il s’en va. Elle regarde le vide. Un moment. Elle ferme la porte. Elle pleure. En silence.

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